L’environnement hydraulique a été laissé à son oisiveté pendant près de 40 ans. Tout ce qui est poulies, roues dentées, engrenages, transmissions, meules et autres entrainements mécanique ont été démontés vers la fin des années 1970.

Ne reste plus que quelques vestiges au grenier. Pas grave car le projet n’était pas de faire de la farine mais de l’électricité verte ne nécessitant pas tout ces matériels.

Remarquez le fond de rivière non vaseux, à l’époque pas de drainage, de remembrement et du nettoyage sans contrainte comme aujourd’hui, juste de l’entretien régulier.

Ecourue ou sécheresse en 1910

Il n’y a pas beaucoup de traces écrites ou encore de photo du moulin. Il doit pourtant bien en exister. En cherchant un peu j’ai retrouvé une coupure de presse de Ouest-France où est imprimé une photo probablement des années 1950. Sur cette photo il apparaît entre autre que la fenêtre sur rue donnait jusqu’au plancher certainement pour y passer du matériel et des sacs de farine ou de grain.

Le site d’Odile Halbert© exprime des éléments très intéressants. Il y est fait référence à Chatelais et à son moulin. Un clic sur la photo vous amènera sur son site qui est sous copyright.

La carte des frères Cassini indique la présence du moulin. Cette présence est un gage de son existence avant la révolution de 1789 ce qui confirme le droit d’eau. Reste plus qu’à aller aux archives départementales chercher les documents de preuve.   

Le voilà en 1910 où déjà une des première roue à aube a disparue au profit d’une chaudière. Sur la droite de la photo un moulin à vent. Il appartenait au même meunier qui se servait alternativement de l’un ou de l’autre en fonction de la disponibilité du vent ou de l’eau. Le moulin à vent a été détruit et les pierres ont servies à bâtir l’école publique aujourd’hui vendue en logement, la vie est un cycle…

En 1980 voici comment apparaissait le moulin une fois son changement de destination effectué. La roue est encore en place mais elle ne tournera plus sauf pour de rares démonstration du potier à ses clients. Ici le niveau d’eau est normal, il est maintenant plus bas de 30 à 40 CM du fait de la destruction du barrage du château de la Faucille situé à 5 KM en aval.