D’après l’ancien meunier la dernière réfection de la roue à aubes date de 1964. 2015 aura été l’année de sa remise en route. Mathématiquement je devrais la refaire en 2066…

La roue après les crues de 2013

A bonne date la moitié des bois sont montés. Au fur et à mesure l’expérience est acquise. Lors de sa découpe l’odeur du chêne est très agréable. En parallèle ont lieu les travaux d’étanchéité de la vanne principale totalement ouverte donc pas de danger de submersion car l’Oudon est à son niveau bas en été.

Tous les bois viennent d’une scierie locale (SARL Carré à Segré). A gauche les deux premiers éléments de la structure sont montés. Chaque rayon pèse 60KG. Si les premiers ont été assez faciles à positionner, pour les deux derniers ce fut moins simple.

Quelle surprise en revenant un mois après, la roue avait changé de couleur.  L’eau a aidé à faire  transpirer le tanin lui imposant cette couleur si proche de mon nom !

L’ossature est terminée. La mise en place de mini aubes fera que la roue tournera sans charge. Reste à ajuster tout cela et à préparer l’arrivée des 32 aubes. Là encore ça ne sera pas une sinécure mais en attendant quel plaisir d’entendre l’eau filer et voir la roue tourner.

En 6 mois la roue aura bien tournée, assez pour qu’un bronze du palier interne rompe probablement par manque de graissage. Retrouver un anneau de bronze qualité autolubrifié, le faire fraiser puis le remettre pour se rendre compte que le support complet n’est pas parallèle à l’axe a été une mauvaise surprise. En 40 ans d’arrêt le bâtiment où se situe la roue a avancé de quelques millimètres décalant support et axe de roue.

2016 aura été la pose de 18 aubes. 2017 les 14 restantes posées au fur et à mesure des week-end. Il faut environ 4heures pour en monter une. Reste à mettre le cerclages aux embouts d’aubes…