A 300 KM de Paris et 90 de Nantes, le moulin se situe à Chatelais dans l’agglomérat de communes nommé « Segré en Anjou Bleu ». Chatelais est équidistant d’Angers et Laval. La sous préfecture de Segré est à 10 KM. On  parvient au moulin par la D180. Après une route légèrement sinueuse  l’entrée du village se situe juste avant le pont. Une partie de la rivière Oudon coule sous le moulin, pour se déverser une vingtaine de KM plus loin dans la Mayenne elle même affluent de la Loire. Le village de 600 âmes est dynamique. S’y trouvent pharmacie, coiffeur, épicerie avec dépôt de pains et garage. Une ferme bio ouvre ses portes le vendredi et samedi matin.

Le moulin dont les premiers écrits datent d’avant 1700 a subi plusieurs transformations. La dernière se situe à la fin des années 1970 pour le transformer en habitation.  En effet ces années là ont signé la fin des sacs de farine pour y préférer le transport de la farine par fluidifisation plus efficace et moins pénible. Malheureusement la place pour mettre les bidons et les installation de transport en dehors de toute zone inondable n’existait pas. Lors de cette dernière transformation, les machines ont été enlevées laissant ainsi de grands espaces vides. C’est devenu une maison d’habitation avec tout le confort lié à l’eau courante, l’électricité et le chauffage. N’oublions pas qu’un moulin est un espace industriel auparavant meublé de poulies, courroies, meules et autres outillages particuliers et nécessaires à la transformation des grains de céréale en farine. Ce rappel montre la grandeur de la transformation effectué.

La situation de la bâtisse est idéale et la vue y est imprenable. Orienté est-ouest, le moulin surplombe l’Oudon dont une partie passe par deux voies d’eau sous la maison. L’eau coule paisiblement l’été (300L/Seconde) et un peu moins tranquillement l’hiver (jusqu’à 70 M3/S). La rivière est assez nerveuse avec en hiver des fluctuations possibles d’1 Mètre en moins de 24 heures. Selon les écrits il y avait auparavant 2 roues à aubes dont une seule subsiste, l’autre ayant été remplacée par une chaudière à vapeur à la fin du 19ème siècle.

 

Un peu d’histoire